Un salarié de Clair & Net dans la série du Parisien "les invisibles sous les projecteurs des Jo"

Extrait d'un article de Clémence Bauduin du Parisien publié le 4 mars 2024

« J’ai commencé sur le chantier le 28 mars 2021, et j’ai terminé le 8 décembre 2022. » Ce n’est pas seulement qu’Amadou Diallo a une bonne mémoire, c’est aussi que ces dates délimitent pour lui un souvenir extraordinaire. Pendant vingt mois, cet habitant du XIXe arrondissement de Paris a mis son savoir-faire d’homme de ménage au service du chantier du village olympique à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), qui accueillera les athlètes au cours des Jeux olympiques et paralympiques de Paris cet été. Un job pas comme les autres sur le site de 52 ha livré ce jeudi au Comité d’organisation des Jeux olympiques (Cojo), où Amadou Diallo a noué des liens humains marquants, vécu des moments insolites et fini, surtout, par se rendre indispensable.

Aux prémices du chantier : un appel d’offres de la Solideo, la société de livraison des ouvrages olympiques, pour assurer le nettoyage de la base vie, structure éphémère de quatre étages où les ouvriers se changent, déjeunent et se douchent. Un préfabriqué taille XXL qui abrite également les bureaux des ingénieurs, des architectes, et de tous les salariés impliqués dans la construction des bâtiments. C’est là qu’Amadou Diallo, 53 ans bientôt, a œuvré pendant tous ces mois pour le compte de Clair et Net, la structure d’insertion spécialisée dans le nettoyage retenue, avec une seconde structure, à l’issue de l’appel d’offres ...